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À la mémoire du Pape François 1er – Lumière éteinte, lumière éternelle

  • Photo du rédacteur: Marie Christine Dean
    Marie Christine Dean
  • 21 avr.
  • 1 min de lecture

Il est des silences qui enveloppent le monde avec la solennité d’un chant sacré. Ce matin, la Terre entière se penche, le cœur alourdi, pour saluer l’âme d’un homme qui fut plus qu’un pontife : un souffle d’humilité, un éclat de miséricorde, un phare dans la tempête. Le Pape François, humble serviteur des serviteurs de Dieu, a quitté son corps de poussière pour rejoindre la lumière.


Premier pape venu des confins du Sud, enfant des rues de Buenos Aires, il apporta à Rome le parfum simple des pauvres, la chaleur des regards sincères, et la révolution douce de l’Évangile vécu. Il n’aura jamais régné, mais marché ; jamais imposé, mais tendu la main. Dans ses silences comme dans ses mots, il rappela que l’Église ne devait pas être un palais, mais un hôpital de campagne. Il ouvrit des portes que d’autres avaient murées, et laissa entrer le vent, l’amour, et parfois la controverse, car il savait que le dialogue est la respiration du divin.

Aujourd’hui, les cloches sonnent plus lentement. Le ciel paraît plus bas. Et pourtant, une paix indicible s’élève dans les cœurs, comme si son départ scellait un pacte invisible entre le ciel et la terre : celui de ne jamais oublier que l’amour, la justice et la tendresse peuvent réenchanter notre humanité.


Que son âme repose dans la lumière du Ressuscité, et que son héritage spirituel continue de germer dans les terres fertiles de la conscience humaine.


Que Dieu apaise nos coeurs...


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